Dream Raid 2009

Publié le par watts-sports-new-caledonia.over-blog.com

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« C’est impossible de dire : je vais gagner »

Les Montagnat sont, depuis mercredi soir, les grands vainqueurs du Dream Raid. A peine descendus de VTT à Poum, la métropolitaine Anne Simon, arrivée une semaine plus tôt, et les trois locaux Franck Siret, Jean-Baptiste Calais et Martial Devillers nous ont offert leurs ressentis sur leur victoire.

 

Dans quel état vous trouvez-vous ?

Franck Siret : Fatigués, bien sûr, mais finalement encore assez lucides et en bon état physique. Le plus dur est le premier jour. Après, les jambes avancent toute seule. Cela ne fait qu’un an que je me suis lancé dans cette discipline et c’est donc mon premier Dream. Sans la cohésion qui existait entre nous, cela aurait été bien plus dur.

 

Quelle est la recette pour gagner un Dream Raid ?

Martial Devillers (vainqueur pour la seconde fois) : L’entraînement. Ça fait un an que je m’entraîne sérieusement pour cette épreuve. Il faut aussi savoir gérer sa concentration sur une course aussi longue. Se relâcher, ou encore trop se reposer sur le GPS, peut être fatals.

Jean-Baptiste Calais : On s’est sans doute moins perdu que d’autres. On a tenté un fonctionnement avec deux orienteurs, moi et Martial. C’était une première pour moi et, si je dois reconnaître que c’est parfois moins agréable que de tenir seul cette responsabilité, c’est un système qui nous a fait progresser rapidement, tant Martial connaît le territoire.

 

La victoire, c’était l’objectif ?

Jean-Baptiste Calais : C’est impossible de dire au départ : je vais gagner le Dream Raid. Tu ne sais jamais ce qui peut se passer, comme la pénalité de temps qui nous a été infligée ! Il y a tellement de paramètres qui peuvent intervenir.

Anne Simon : L’objectif était de se faire plaisir, en se tenant prêts à saisir notre chance. Sur ce terrain très difficile, bien plus que ce que j’ai l’habitude d’affronter en Europe, nos orienteurs ont fait du très bon boulot. Ils sont modestes mais ce sont pourtant bien eux qui nous ont fait gagner.

 

Qu’est-ce qui a été le plus délicat dans cette aventure ?

Franck Siret : Le VTT, de nuit. J’étais complètement dans le pâté !

Jean-Baptiste Calais : La dernière portion de trek. On arpentait une végétation très dure qui nous griffait les jambes sans cesse. Des jambes qui n’en pouvaient déjà plus…

 

Et l’image la plus marquante ?

Jean-Baptiste Calais : Sur le Diahot, quand nous avions le vent de dos en kayak. Nous avons hissé nos voiles et notre GPS indiquait 18 km/h ! Sans vent, notre moyenne était de 8 km/h !

Franck Siret : Définitivement, l’entraide permanente au sein de l’équipe.

Anne Simon : La végétation du territoire. LPlus dense que n’importe où ailleurs !

Publié dans Aventure race

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